I Proposition vraie ou fausse Une proposition est une phrase avec une affirmation qui peut être vraie ou fausse. Exemples : Remarque : Une proposition ne peut jamais être à la fois vraie et fausse. II Négation d'une proposition La négation d'une proposition P est la proposition obtenue en affirmant son contraire. Exemples : III Connecteurs logiques ET, OU 1. Le connecteur "ET" Soient P et Q deux propositions. La proposition notée P et Q est la proposition qui est vraie uniquement quand les propositions P et Q sont vraies simultanément. Exemples : 2. Le connecteur "OU" Soient P et Q deux propositions. La proposition notée P ou Q est la proposition qui est vraie quand la propositions P est vraie ou quand la proposition Q est vraie. Exemple : 3. Négation de (P et Q) et de (P ou Q) Soient P et Q deux propositions. La proposition notée P ou Q est la proposition qui est vraie quand la propositions P est vraie ou quand la proposition Q est vraie. Négation de (P et Q) = (négation de P) ou (négation de Q). Négation de (P ou Q) = (négation de P) et (négation de Q). Exemple : IV Implication et équivalence 1. Implication La proposition "Si P alors Q" est appelée implication. Pour établir que "Si P alors Q" est vraie, on suppose que P est vraie et on démontre qu'alors Q est vraie. Exemple : 2. Implication réciproque d'une implication La réciproque de "Si P alors Q" est "Si Q alors P". Lorsque "Si P alors Q" est vraie alors sa réciproque peut-être vraie ou fausse. Exemples : 3. Contraposée d'une implication La contraposée de "Si P alors Q" est "Si (Non Q) alors (Non Q)". Exemple : Exemple : La contraposée du théorème de Pythagore Théorème : Si ABC est un triangle rectangle en A alors BC2 = AB2 + AC2 . Contraposée : Si dans un triangle ABC on a BC2 = AB2 + AC2 ≠ 0 alors le triangle ABC n'est pas rectangle en A. 4. Equivalence La proposition "P si et seulement Q" (ou "P équivalent à Q") est la proposition "Si P alors Q" et "Si Q alors P". Exemple : 5. Condition nécessaire et suffisante Quand l'implication "P implique Q" est vraie Il suffit que P soit vraie pour que Q soit vraie Il faut que Q soit vraie pour que P soit vraie Exemple : Si le quadrilatère ABCD est un losange alors le quadrilatère ABCD est un parallélogramme. Il suffit que le quadrilatère ABCD soit un losange pour que ABCD soit un parallélogramme. Il faut que le quadrilatère ABCD soit un parallélogramme pour que ABCD puisse être un losange. V Les quantificateurs 1. "Quel que soit", "pour tout" Dans la proposition P : "Quel que soit le nombre x alors ", quel que soit est appelé quantificateur universel. On peut aussi dire pour tout x, on a . On écrira : , . 2. "Il existe" Soit la proposition P : "il existe au moins un réel dont le carré est égal à 4". Cette proposition est vraie pour x = – 2 et pour x = 2. Il existe au moins un réel. On écrira / . VI D'autres types de raisonnements 1. Raisonnement par disjonction de cas Exemple : Démontrons que pour tout entier naturel n, n2 + 5n est pair. ![]() ![]() 2. Raisonnement par l'absurde Exemples : On suppose que le triangle ABC est isocèle en C donc que CA = CB. C est équidistant de A et de B donc C appartient à la médiatrice de [AB], ce qui est contraire avec l'énoncé. La proposition "Le triangle ABC est isocèle en C" est fausse donc le triangle ABC n'est pas isocèle en C. ![]() |